Le Koicédon du 20 mars : le gui, un profiteur-acrobate
Le Koicédon est collé sur une branche, sorte de petites choses alignées... Ce sont des graines de gui, emballées dans une substance collante, la viscine.
Cette substance emplit les petites baies blanches du gui. Les oiseaux qui consomment ces fruits en hiver rejettent dans leurs fientes des chapelets de graines encore emballées de restes de viscine collante. Le résultat est un drôle de caca, filandreux, collant et élastique, qui s'accroche à la première branche venue ...
Le vent plaquera la fiente collante à la branche et les graines adhérant à l'écorce pourront germer sur la branche, même la tête en bas ! Acrobate, ce gui ! On voit ici sur une branche une graine desséchée de laquelle surgissent 2 suçoirs de gui verts, première expression des deux embryons que contenait cette graine. Les suçoirs fracturent alors l'écorce et s'enfoncent dans la branche, jusqu'au jeune bois, pour s'y brancher et pomper joyeusement la sève brute (l'eau) de la branche. Profiteur, ce gui !